PARIS, 6 janvier (AFP) -
12h23 - Les médecins à diplôme étranger sont appelés à se rassembler le mercredi 10 janvier devant l'Assemblée nationale pour appuyer des amendements concernant leur statut, qui sont intégrés dans la loi de modernisation sociale, dont les débats sont programmés à partir de mardi.Selon un communiqué du Syndicat national des praticiens adjoints contractuels (SNPAC), ces amendements concernent les modalités d'obtention de la qualification de spécialiste dans l'article portant réforme des études médicales.
Le SNPAC demande notamment que tout praticien, exerçant une spécialité à l'hôpital et justifiant de cinq années de fonctions hospitalières dans l'exercice de sa spécialité (équivalant des 5 ans d'internat en France), soit déclaré qualifié dès lors que cet exercice est défini dans un cadre statutaire et que le praticien a été recruté par concours ou épreuve d'aptitude.
Ces praticiens "intégrables" sont environ 4.000 actuellement, a précisé le Dr Hani-Jean Tawil au nom du SNPAC.
Le second amendement concerne les chirurgiens-dentistes à diplôme étranger, soit un millier de praticiens en France, "qui sont complètement oubliés par la loi", affirme le SNPAC, et qui "doivent bénéficier des mêmes dispositions qui régissent les médecins et pharmaciens ayant obtenu leurs diplômes dans un autre pays que ceux de l'Union européenne", estime le syndicat.
Enfin le SNPAC s'inquiète de décrets pris en mars 2000 concernant 3.000 autres praticiens à diplôme étranger qui n'ont pas encore passé d'épreuves d'aptitude à leur qualification en France et ne pourront plus le faire à partir du 1er janvier 2002 selon ces nouveaux textes réglementaires. Le syndicat demande aux députés que le projet de loi de modernisation sociale leur permette à nouveau de se présenter aux épreuves nationales d'aptitude de leur spécialité.
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