NPR session 2005 Question Psychiatrie- Merci à Ioana Mihalachi

 

ECC psychiatrie - MLF 2 Épreuves de vérification des connaissances pour l’exercice de la profession de médecin session 2004 Discipline médecine spécialité : psychiatrie Maîtrise de la langue française durée 1 heure - coefficient 1 sujet n° 2 Ophélie, 14 ans, scolarisée en seconde et championne départementale de gymnastique dans sa catégorie~ est hospitalisée en pédiatrie où vous intervenez au titre de la psychiatrie de liaison. Elle a été admise à la demande de son médecin traitant pour un amaigrissement majeur. Elle pèse actuellement 35 kg pour 1,60 m et est aménorrhéîque depuis 3 mois. Dans le service, une infirmière l’a surprise en train de se faire vomir. Après entretien avec la patiente et ses parents, vous portez le diagnostic d’anorexie mentale et vous souhaitez mettre en oeuvre un isolement thérapeutique. Rédigez l’entretien que vous avez avec l’interne de pédiatrie pour lui transmettre les informations diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques en lui expliquant la situation.

 

ECC psychiatrie - CP 1 Épreuves de vérification des connaissances pour l’exercice de la profession de médecin session 2004 Discipline médecine spécialité : psychiatrie Vérification des connaissances pratiques durée 2 heures - coefficient 2 sujet n° 1 Monsieur T, âgé de 35 ans se rend à la consultation. Il y vient seul, et a pris rendez­vous sous la pression de son père. M. T. vient de perdre son emploi d’analyste financier dans une banque. Au premier entretien, le patient a du mal à soutenir le regard, à rester tranquille, il s’essuie le front, il évoque ses soucis de manière plutôt vague, ses propos sont entrecoupés de silences ou d’hésitations, et il éprouve des difficultés dans la construction de ses phrases. - Toutes ces difficultés vont se dissiper au cours des entretiens suivants. Il se montrera alors plus confiant, son expression s’éclaircissant, et il expose de manière logique ses difficultés qui nous deviennent tout à fait compréhensibles. Monsieur T. a fait de brillantes études de sciences économiques avec niveau doctorat. A partir de 28 ans, il a travaillé dans le domaine de la banque et a été promu plus tard à un poste d’analyste fmancier. Dans son nouveau poste, il a été amené à travailler au contact de nombreux collègues alors qu’auparavant il pouvait travailler seul dans son bureau. Il a depuis du mal à se concentrer devant son ordinateur, et à réfléchir. Il a des sensations d’inconfort physique comme l’apparition de sueurs, ou d’envies impérieuses d’aller uriner. Il ajoute que son inconfort s’accroît dès lors qu’il est regardé ou bien quand il doit prendre la parole y compris au téléphone. Monsieur T. ajoute qu’il est particulièrement impressionné par le regard de ses collègues féminines, se sentant comme jugé ou en faute. Sa transpiration et sa peur de rougir le déstabilisent et il se sent obligé d’éviter les autres, par exemple il ne va jamais avec eux au restaurant de l’entreprise.

 

ECC psychiatrie - CF 2 r Epreuves de vérification des connaissances pour l'exercice de la profession de medecin session 2004 Discipline médecine spécialité : psychiatrie Vérification des connaissances fondamentales durée 2 heures - coefficient 2 sujet n° 2 Médicaments thymorégulateurs • Classes thérapeutiques • Indications • Conduite du traitement

 

ECC psychiatrie - CP 1 Pour soulager ses difficultés, il a adopté plusieurs stratégies. Il fait des allées et venues fréquentes aux toilettes pour uriner ou se laver longuement le visage, et trouver de la tranquillité dans cet endroit isolé. Chaque matin, comme c’était un calvaire pour aller retrouver son lieu de travail de peur de croiser les collègues, il s’est mis à consommer de l’alcool avant son arrivée au travail, en choisissant un endroit éloigné de manière à ce que personne ne l’y reconnaisse. C’est dans un petit café éloigné qu’il consomme alors quelques bières pour se sentir moins tendu sans atteindre l’état d’ivresse, puis il se dépêche d’aller au travail. Il dit se sentir mieux environ une heure. A son arrivée, il essaie de plaisanter ou de faire rire ses collègues, parlant de tout et de rien. Quand il est dans cet état, les autres s’étonnent de cette jovialité le connaissant plutôt comme effacé, fuyant ou sombre. Son manque de productivité a fmi par entraîner son licenciement. De son passé, il décrit un père autoritaire, sévère qui lui a toujours dit que la vie était difficile, ingrate et dangereuse, que nous vivions dans une vallée de larmes. Sa mère est décédée quand il avait 12 ans. Il a toujours pensé que son père le considérait comme un imbécile ou un raté, bien qu’il fut toujours studieux et brillant au lycée puis à l’université. Au bout du compte, s’il avait de bons résultats, son père lui faisait savoir que c’était grâce à la sévérité de son éducation. Toutes fantaisies ou amusements, plus jeune, étaient critiqués. Il se rappelle une seule fois à 18 ans avoir pu allerau ~dancing. ~ attirait vers lui beaucoujd~ filles qui voulaient danser avec lui. Il avait honte, transpirait, se croyait laid et ridicule et il a vomi sur la piste de danse. Depuis, l’idée même du night-club le tourmente. Il ne se rend ni au restaurant ni au cinéma. Il ne boit pas d’alcool les week-ends et les vacances. Il avoue souffrir de solitude douloureuse, ne pas avoir pu entreprendre de relation féminine à cause d’une conviction sur sa laideur et son infériorité masculine. Le week-end, il dissipe son ennui par de longues séances sur Internet, la pratique de footing ou bien quelques escapades à la montagne. Il n’a pas d’amis. Il ne supporte pas la rue, la ville, les gens. Il songe à mettre fin à ses jours, ne sachant plus comment échapper à une vie aussi vide et terne. 1 Quels sont les signes cliniques en faveur du diagnostic principal que vous retenez? 2 Quels autres diagnostics auraient pu être discutés, sur quels arguments? 3 Quelles sont les modalités évolutives? 4 Conduite à tenir dans l’immédiat et à moyen terme en justifiant vos décisions