COMMUNIQUE DE PRESSE
Gardes des associés
Edition
du 20 novembre 2000
Le SNPAC prend acte de l'annulation - longtemps réclamée et enfin
officielle - de l'arrêté de 27 janvier 2000 qui baissait la rémunération des
gardes des praticiens associés mais constate avec regret que la tutelle n’a
pas pris en considération sa demande de rémunérer les gardes des praticiens
associés au même taux que les praticiens à diplôme français.
Ainsi, le nouvel arrêté en préparation semble indiquer que les
gardes des attachés associés et des assistants associés ne seront rémunérées
qu’à hauteur de 85 % de celles des praticiens titulaires, alors qu’ils
accomplissent le même travail et assument les mêmes responsabilités. Ceci est
une mesure injuste et inacceptable.
Sur ce dossier, ainsi que sur d'autres revendications (qualifications
des PAC, transformation des postes PAC en postes PH, représentation des PAC à
la CME, l’arrêté du 23 mars 2000 qui restreint de manière drastique l’accès
aux épreuves de PAC, et problème des chirurgiens dentistes ),
le SNPAC constate une situation de statut quo voire de blocage qui,
si elle perdurait, pourrait l'amener à engager très prochainement des actions
d’envergure pour faire aboutir ses revendications.
Le SNPAC rappelle son profond attachement au principe républicain
"à travail égal, et à responsabilité égale, salaire égal" et
demande qu’il soit pleinement appliqué à tous les praticiens participants au
bon fonctionnement du service publique.
Le SNPAC rejette l’idée de faire perdurer les statuts précaires
de l’hôpital en France. A ce sujet, le SNPAC demande la suppression pure et
simple du statut d’"associé" et son remplacement par un statut plus
juste et plus stable à partir de 2002.
Le Bureau National
du SNPAC
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tel :
06 83 06 61 94 fax :01 42 35 62 91 ou 01 48 96 44 45
E.mail : jmbenazeraf-spamu@mageos.com site : www.spamu.com
COMMUNIQUE DU
21-11-2000
On
a cru l’an dernier que la tentative gouvernementale de réduire la rémunération
des gardes hospitalières de nos confrères et consoeurs étranger(e)s
avait tout bonnement échoué
face au soulèvement solidaire des syndicats médicaux. Martine Aubry, elle-même,
avait enterré ce projet.
Et
bien non, à la page 5 du n°6805 du 21 novembre 2000 du Quotidien du Médecin,
on apprend que tel un diable sorti de sa boîte, il pourrait bien
resurgir de plus belle……..
et
nous choquer toujours autant ! ! !
A
quoi rime cet acharnement à vouloir, régulièrement, prendre les médecins étrangers
pour cible alors qu’ils tiennent une place désormais incontournable dans les
hôpitaux français et qu’ils font le même travail que les médecins français.
Dans le secteur des urgences qui nous intéresse plus particulièrement, ils et
elles sont dans bon nombre de services l’épine dorsale du fonctionnement
quotidien de l’activité médicale.
Le
SPAMU avait par ailleurs déjà dénoncé le 28 septembre 2000 l’obligation
faite aux médecins étrangers de travailler deux années supplémentaires sous
l’exercice de plein droit récemment
acquis, pour avoir le droit de postuler pour certains postes de Praticiens
Contractuels.
Encore
une fois donc, nous réaffirmons notre solidarité avec nos collègues étrangers
et n’acceptons pas cette discrimination salariale ! ! !
A
travail égal – salaire égal ! ! !
Pour le bureau du SPAMU Jean
Michel Benazeraf Président