COMPTE
RENDU DE L ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SNPAC DU 17 MARS 2001
La
5ème assemblée générale du SNPAC
a eu lieu le samedi 17 mars 2001 à l’hôtel Mercure à Montrouge.
L’accueil des participants dès 8h15
se faisant dans une ambiance détendue et chaleureuse avec une seule
expression les félicitations à nos confrères qui viennent de réussir le
CPNH, ceci faisant oublier le manque du café et jus d’orange traditionnel
au début de nos grandes réunions. La réunion s’est couronnée avec un
succès vue la participation massive des
adhérants venus de toutes régions de la France. La séance est débutée à 9h30
par un mot d’ouverture du
président TAWIL, souhaitant le bienvenu à tous les participants ainsi que
ses remerciements à tous et à toutes ceux qui ont participé à
l’organisation de cette assemblée, remerciement également aux représentants
de l’AGMF, qui sont
devenus nos partenaires depuis mars 2000.
Le
rapport moral du secrétaire général, le Dr Kerrou, nous
rappelle que le SNPAC défend les intérêts généraux de tous les praticiens
à diplôme hors union européenne (PADHUE), adhérents au SNPAC avec leur
statut différent PAC ou non-PAC, en poste ou sans poste et actuellement les
PAC devenus PH, bien entendu le SNPAC, restera attentif et poursuivra sa lutte
jusqu’à la victoire finale concernant l’intégration des PADHUE et ceux
qui sont exclus aux procédures d’intégration, principalement les
chirurgiens dentistes ou les médecins spécialistes diplômés hors union
européenne. Le Dr Kerrou reconnaît quelques lacunes et défaillance dans
l’organisation interne du SNPAC, parallèlement il souligne que le bureau
national fournit un travail bénévole, mais cependant il reste optimiste dans
l’avenir du SNPAC qui ne disparaîtra pas d’autant plus qu’il est membre
pilier de l’INPH et de surcroît, il y a une extension vers les PH
d’origine PAC sans oublier les médecins libéraux. Le Dr KERROU lance un
appel solennel qu’il ait plus
d’effort de chaque adhérent, de multiplier et de conjuguer les forces sur
le terrain local ce qui déterminera notre propre évolution.
Le
Dr Issam BITTAR, trésorier du SNPAC, présente le bilan
financier de l’exercice 2000 du SNPAC avec un solde positif, approuvé
à l’unanimité par l’assemblée générale. Il nous rappelle par
ailleurs, que les principales recettes proviennent de nos cotisations et
qu’il va falloir procéder à la quête des sponsorisations compte tenus des
charges continuellement croissantes. Cependant, la question de financement des
caisses régionales à partir de la cotisation des membres reste encore en
suspend, mais certaines régions, notamment la région PACA, ont rapporté
l’expérience d’un autofinancement local qui nécessite une organisation
et une gestion strictement rigoureuse et délicate avec disponibilité des
membres locaux. Le problème du financement permettra d’améliorer
l’information de la base notamment la rapidité dans la distribution des
gazettes aux adhérents.
Le
secrétaire adjoint, le Dr Sunda, a présenté une nouvelle structure
d’organisation par la régionalisation
du SNPAC. Cette régionalisation ne sous-entend pas une décentralisation
ni une autonomie de chaque région, elle permettra d’augmenter le tissu représentatif
au niveau local avec responsabilisation de nos délégués départementaux ou
hospitaliers en les impliquant dans nos différentes commissions -(voir page
....- (les détails du dossier peuvent vous être fournis à la demande).
La
séance de la matinée a été suivie par l’élection
du conseil d’administration pour l’exercice 2001. Le Dr Kerrou,
Secrétaire général du SNPAC nous a présenté les membres sortants parmi
lesquels nombreux sont ceux qui finissent leur mandat de 2 ans. Présenté un
par un, chaque candidat a esquissé ses principales motivations l’amenant à
s’engager dans l’équipe de travail du CA. Le dépouillement s’est fait
sur 134 bulletins de vote dont un a été nul, les résultats sont les
suivants :
*
11 sièges pour l’Ile de France : S. Dalkilic : 129 voix,
J Amhis : 128 voix, I Kherria non élu, I Bitar : 127 voix, E
Bogossian : 123 voix, F Denno : non élu, F Daoudi : 123 voix,
M Balde : 114 voix, C Bouterra : non élu, JP Mourad : 109
voix, Y Masarani : 104 voix, J Sillali : 99 voix, Z Boudia Merad :
68 voix, O Gonlubol : 95 voix.
* 4 sièges
pour les régions : M Jamali : 114 vox, A Mdhafar : 109 voix,
M Fiani : 88 voix, J
Hachem : 85 voix, G Pinzaru : non élu , F Meziani : non
élu.
Election du
bureau national :
Président : HJ
Tawil : 23 voix. Délégué général : J Amhis : 23
voix, Vice-Présidents : S Dalkilic 23 voix, M Fiani :
19
Voix, E Bogossian : 17 voix. Secrétaire général :
K Kerrou : 23 voix. Secrétaires-adjoints : J Sunda : 23
voix, A Chami : 23 voix, J Sillali : 23 voix. Trésorier :
F Douadi : 23 voix. Trésorier adjoint : M Amour : 23
voix. Section «contractuels » : A Mdhafar : 22 voix. Section
PH : M Jamali : 21 voix. Section : « Libéraux » :
M Baldé : 22 voix.
Le
délégué général, le Dr Amhis, a procédé ensuite à la validation
des nouveaux délégués régionaux et surtout à la désignation
du Dr JP Molasoko se faisant DR de l’Ile de France. Dr Oudjhani Moussa :
Paris – AP-HP, Azzeddine Mohamed : Bourgogne, Izem Khaled :
Bretagne, Benbabaali Mohamed : Languedoc Roussillon, El Moatat : Pays
de la Loire
Errabia Moulay : Poitou Charente.
Il
reste, cependant l’Auvergne, la Corse, le Franche Comté dépourvues de délégué
régional. Un appel est lancé aux adhérents résidants dans ces régions
respectives de reconstituer la délégation régionale.
La
matinée sera clôturée par le remarquable exposé du Dr Moussa OUDJHANI,
membre du conseil d’administration. L’orateur estime que le statut de PAC créé
par la loi Veil de 1995 reste en dessous de la valeur du praticien devenu PAC.
Il poursuit avec l’interrogation de savoir comment le SNPAC pourra-t-il faire
disparaître le statut de PAC et par quelle voie ? IL à une reforme du décret
statutaire des PAC en « Praticiens Adjoints des Etablissements Publics de
santé » en proposant un statut
équivalent au statut PH pouvant les amener à participer aux actions de l’enseignement, à la recherche, également
aux tâches de gestion, par-dessus le marché aboutir à postuler dans la
chefferie de service .
Le débat portera essentiellement par l’indignation des spécialistes hors
communautaires qui selon certains portent
une accusation sur le SNPAC d’être cautionnaire de la loi du 23 mars 2000
faisant obstruction à l’admission
des spécialistes hors communautaire de passer les épreuves PAC; Cette
accusation a été formellement et rigoureusement rejetée par le secrétaire générale
qui a rappelé devant l’assemblée l’historique de cette loi qui n’est
qu’un arrêté se substituant à l’article 3 et 4 de la loi Veil abrogée.
Le
dossier des chirurgiens dentistes
reste toujours dans l’actualité des débats ; certains dentistes
s’impatientent depuis plusieurs années d’attendre l’autorisation
d’exercice de leur profession, d’autres espèrent concourir aux épreuves
d’aptitude de PAC. Le SNPAC qui a connu sa mutation l’année dernière en
incluant et défendant aussi les non-PAC réitère sa volonté de soutenir et de
défendre les non-PAC en vue de leur intégration dans le système sanitaire
français. Le secrétaire général rappelle au respect
du statut du SNPAC et déplore le coup de poignard infligé par certains
membres exclus du SNPAC qui avaient perpétrés des hostilités parmi les adhérents
et les membres du bureau. Cependant le Dr TAWIL rappel que l’intégration des
dentistes sera de principe acquise d’autant plus que nos amendements se
rapportant à l’accès au épreuves
PAC des dentistes est de principe accepté en première lecture et dès
2002 le SNPAC souhaite qu’il ait un nouveau statut pour les dentistes, espérant
l’adoption du projet de loi sur la modernisation sociale avant l’été. Le délai
d’attente semble très longue souligne le Dr Yara MASSARANI, membre du conseil
d’administration du SNPAC et déplore une attitude injuste de la tutelle. Les
dernières épreuves PAC seront organisées avant l’an 2001, souligne le Dr
TAWIL, et que le SNPAC se battra pour l’ouverture d’une session pour les spécialistes
diplômés hors union européenne.
La
notation aléatoire lors de l’examen oral du concours
PH type II. La vague actuelle des PH d’origine PAC est confrontée au
problème de transformation de poste PAC en poste PH. Certains participants à
l’assemblée se refuse à s’expatrier pour trouver un poste PH. Le SNPAC
propose en plus de la médthode de transformation, de ne pas hésiter à
accepter la mobilité sur des postes PH vacants. Le Dr KERROU rappelle les
enjeux de la tutelle se basant sur un schéma validé par le SROS. Le secrétaire
général poursuit qu’en 1999, et l’issu des résultats du CNPH de 1999, un
montant de 80 millions de francs pour l’an 2001 a été alloué pour la transformation
des postes PAC en poste PH, ce qui correspond à la transformation de
seulement 285,7 postes (un poste PH vaut 280 mille francs de plus qu’un poste
PAC) pour environ 923 PH (51 + 872) d’origine PAC sur les résultats de 2 CNPH
(1999 et 2000). Avec les postes vacants, environ 2000, le DHOS se verra obligé
de procéder à la transformation des postes pour ne pas en créer d’autres,
ainsi dit, souligne le Dr KERROU que les enjeux et le combat doivent être local
pour obtenir la transformation des postes, d’où l’intérêt de renforcer la politique de régionalisation du SNPAC.
Cependant le SNPAC exige à la tutelle un texte légal définissant clairement
sur le principe de transformation des postes.
Il
en est de moins pour la qualification de nombreux PADHUE ayant satisfaits aux épreuves
d’aptitude dont certains jurys de certaines spécialités bloquent la
situation. Tout de même les amendements du SNPAC seraient, bien entendu, de
prendre en considération 5 ans d’exercice hospitalier d’un PAC dans sa spécialité
pour demander sa qualification.
Sans
être exhaustifs plusieurs problèmes de PADHUE restent encore dans les inquiétudes
des participants, notamment la rémunération des gardes des attachés-associés revus en baisse malgré leur activité «senior »
pendant les nuits, encore plus déplorable, certains hôpitaux n’hésitent pas
de réclamer le remboursement des différences perçues pour des sommes pouvant
atteindre plusieurs dizaines de milliers francs.
La
présence à la CME n’est
qu’un atout dans l’intégration du PAC dans la vie de l’hôpital, en
exigeant la création d’un collège représentatif des PAC à la CME au même
titre que les PH.
Très peu
d’avancé pour nos confrères de la transfusion
sanguine avec toujours les pertes d’emplois des PADHUE et surtout
parmi les titulaires de PAC, malgré une promesse de création de postes sur les
sites hors EFS. En outre plus d’une centaine de transfusionnistes attendent
toujours leur qualification.
Malgré
l’âge avancé du PAC, nombreux sont ceux qui ont tenté l’aventure de
s’installer en libéral, souligne le dr Baldé, responsable de la commission des
libéraux. Cette expérience reste un parcours timide pour beaucoup de
PADHUE PAC ou non PAC d’autant
plus qu’ils ne dépassent pas une soixantaine à visser leur plaques dans les
rues des villes françaises.
Enfin
et compte tenu de ces aspects de lenteur et de blocages des certains dossiers et
des situations bloquées, le président du SNPAC et à l’unanimité de
l’assemblée, un appel est lancé à une mobilisation générale devant le sénat
le 25 avril 2001 pour faire avancer l’adoption de nos revendications, une
marche devant les sièges des ordres professionnels en vue de débloquer les
dossiers de qualification, une action de grève de gardes en juillet-août
prochain. L’assemblée se termine par un mot du président sortant, le Dr
TAWIL, réélu.
18 mars 2001 - Dr Jacques SUNDA
Secrétaire Adjoint du SNPAC