INPH
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Monsieur le Docteur TAWIL
Président SNPAC
Nantes,
le 19 septembre 2001
Monsieur le Président et cher ami,
Au lendemain de la première réunion de septembre concernant la mise en
place de l’ARTT pour les praticiens hospitaliers, et à la veille de la
seconde réunion prévue demain 19 septembre, vous avez pu sur notre site
INTERNET prendre connaissance non seulement du texte qui nous avait été fourni
en séance ( !) la semaine dernière mais également de nos premiers
commentaires.
Le texte est inacceptable en l’état. Jamais l’INPH ne le signera si
d’aventure il ne devait pas être
amendé par les Pouvoirs Publics.
Je n’entre pas ici dans le détail mais vous aurez compris qu’à
l’occasion de l’ARTT, les praticiens hospitaliers risquaient, si nous n’y
prenions pas garde, d’observer des reculs de leur statut.
Vous le savez l’INPH a toujours milité en faveur du dialogue et des propositions
constructives.
A l’heure de la négociation sur l’ARTT et au moment
de la mise en oeuvre des normes européennes, nous étions en droit
d’attendre un texte ambitieux de nature notamment à rendre la carrière
publique hospitalière attractive.
Vous conviendrez qu’il serait particulièrement choquant que seuls les
praticiens hospitaliers n’enregistrent pas d’avancées, bien au contraire,
au moment où les Pouvoirs Publics de leur propre initiative nous interpellent
sur l’organisation de notre temps de travail sans dire un mot par exemple de
la définition de sa durée hebdomadaire.
Je vous demande en urgence de vous tenir mobilisés dès maintenant et de
bien vouloir répercuter auprès de vos adhérents non seulement les textes
ainsi que nos commentaires mais aussi les conséquences de ces négociations
bien mal engagées ce jour.
N’hésitez pas à communiquer au niveau des médias de vos régions
(presse locale, France 3), ainsi que d’alerter vos tutelles.
La mobilisation doit être sans faille. Elle commence jeudi prochain 20
septembre par une manifestation de soutien aux personnels des hôpitaux publics.
Elle se poursuivra probablement dans les jours à venir, sauf à ce que nous
soyons d’ici là en possession de nouvelles propositions.
Néanmoins, je vous indique mon inquiétude.
Il ne faut pas exclure un mouvement de protestation nationale
d’ampleur.
Bien entendu, je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’évolution
de ces négociations et reste à votre disposition pour m’en entretenir avec
vous à votre convenance.
Entre temps,
Cordialement à vous.
Docteur R. BOCHER
Présidente