Le soutien des Chefs de Clinique-Assistants

L’InterSyndicat National des Chefs de Clinique-Assistants (ISNCCA) s’insurge contre les récentes mesures prises par le gouvernement visant à diminuer la rémunération des gardes assurées par les assistants et attachés associés. Ces praticiens assument les responsabilités de senior pendant leur garde; ils prennent  des gardes sur les mêmes listes de garde que les praticiens hospitaliers, chefs de cliniques, assistants et attachés. A ce titre, la rémunération d’une même garde ne saurait varier d’un jour à l’autre en fonction du statut administratif de celui qui la prend, alors que les tâches assumées sont identiques.

En tentant de mettre en œuvre une telle réforme, qui touche surtout des médecins à diplômes étrangers, mais aussi des médecins étrangers à diplômes francais, le gouvernement va à l’encontre de toute notion d’équité et se démasque, ce que dénonce l’ISNCCA depuis de nombreux mois, quant au mépris avec lequel il entend traiter ces catégories de médecins.

L’ISNCCA apporte donc son soutien sans réserve aux initiatives du SNPAC pour lutter contre cette mesure. Il appelle ses adhérents à soutenir localement les confrères concernés par tous les moyens légaux, et notamment en ne facilitant pas le comblement des listes de gardes desquelles ces médecins voudraient se retirer.

 Paris le 22 février 2000

 Contact:             Dr Ghislain SCHMITT (Président)

                        

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COMMUNIQUE de PRESSE : 15 février 2000


Le SNPHAR s’étonne de la provocation des pouvoirs publics à publier le 05/02/2000 l’arrêté du 27 janvier 2000 relatif aux gardes des attachés associés et des assistants associés, les rémunérant à 65% de taux des praticiens titulaires.

Alors que les médecins à diplôme étranger n’ont pas épuisé leur droit à concourir pour obtenir un poste de Praticien Adjoint Contractuel (PAC),
Alors que la moitié des PAC reçus n’ont pu encore trouver de postes correspondant à leur qualification et continuent donc à occuper des postes d’assistants associés et d’attachés associés,
Alors que les gardes prises actuellement par les attachés associés et les assistants associés sont actuellement toujours effectuées dans des conditions identiques à celles d’un praticien titulaire,
La publication de cet arrêté ne revient-il pas à mettre le feu aux poudres et à se retrouver dans une situation similaire à celle de 1995 ?

Même si cet arrêté répond à une logique réglementaire, sa publication arrive bien trop tôt, et le SNPHAR ne peut que comprendre, voire inciter les attachés et assistants concernés à ne plus assurer les gardes dans de pareilles conditions, insultantes et infamantes, car, enfin, tout travail égal mérite salaire égal.

Le SNPHAR ne peut que s’associer à la demande d’abrogation d’un pareil arrêté dans l’instant.

Enfin, n’est-ce pas une provocation de plus alors que toutes les organisations professionnelles de médecins hospitaliers sont actuellement en phase de négociations avec les pouvoirs publics ? Qu’ils ne s’étonnent donc pas des réactions des uns et des autres …

Docteur Jean GARRIC

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A.M.U.H.F. 
Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France 
Présidée par Dr Patrick PELLOUX 

6 ter rue du plan 91140 VILLEBON SUR YVETTE 
NOUVEAU TÉL/FAX : 01 60 10 72 62 
http://www.amuhf.com 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE -- URGENT --COMMUNIQUÉ DE PRESSE -- URGENT
--COMMUNIQUÉ DE PRESSE URGENT 


Objet: ségrégation raciale dans le rémunération des gardes des médecins étrangers 



Est-ce une simple bavure ou une véritable provocation que ce décret sur la baisse de la rémunération des médecins étrangers?
Nous nous battons au cotés du SNPAC pour la reconnaissance à part entière du droit des médecins étrangers à travailler en
France. Quel bel exemple d'insertion au demeurant, quelle belle image de tolérance et d'ouverture de notre pays. 
Hélas, nous apprenons que le gouvernement continue la politique de ségrégation en payant 500 frs de moins la garde aux
médecins dit étrangers. Pourquoi la nationalité continue telle d'être l'argument pour sous-payer ces médecins qui font le même
travail que les français. 
L'Autriche n'est finalement pas si loin de la France. 
Nous participerons aux actions que mènerons les syndicats de medecins à diplome étrangers et nous avons demandé à Maitre
GARAY d'étudier un recours au conseil d'Etat. 


très cordialement 

P.PELLOUX 

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Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes


Communiqué de presse



Le SNJMG dit NON à la discrimination entre Médecin Généralistes, spécialistes et médecins à diplôme
étranger


Le Bureau National du SNJMG a pris connaissance de l'arrêté publié au Journal Officiel le 05.02.2000 fixant à 1000F brut la rémunération des
gardes des attachés et des assistants associés.


Le Bureau National dénonce vigoureusement une telle mesure et interpelle les pouvoirs publics : comment justifier une telle différence avec les
attachés et assistants en titre ?


Le Bureau National rappelle d'ailleurs que le gouvernement n'a toujours pas harmonisé les grilles de rémunération des assistants généralistes et
spécialistes comme il s'était engagé à le faire auprès du SNJMG. 


Fidèle à sa revendication de toujours : "Même fonction + mêmes responsabilités = même titre + même rémunération", le Bureau National du
SNJMG se déclare solidaire de toute action pertinente mené par les attachés et assistants associés contre cette mesure discriminatoire. 


Au delà de cet arrêté qui passe facilement pour de la provocation en plein conflit hospitalier, le Bureau National du SNJMG reste mobilisé pour
défendre, quel que soit leur titre, les généralistes à l'hôpital. 


Ainsi, le représentant du SNJMG a fait voter lors du Conseil Supérieur des Hôpitaux du 21 février 2000, un amendement qui permettrait "une
rémunération unique pour les assistants spécialistes, généralistes et associés" alors que le projet de décret prévoyait une rémunération
différente pour ces trois catégories.


Issy
les
Moulineaux,
le
22.02.2000

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