Les appels à la grève se multiplient chez les PH
Les praticiens hospitaliers
mettent la pression pour obtenir du gouvernement les mesures spécifiques qui
leur permettront d'amortir le choc de la réforme de leur régime de retraite
IRCANTEC, parue le 24 septembre au « Journal officiel ».
Les anesthésistes-réanimateurs du SNPHAR, vite suivis par les médecins
(toutes spécialités confondues) de l'intersyndicale CPH, ont dégainé les
premiers en déposant un préavis de grève des soins urgents et non urgents
pour les 16 et 17 octobre. Au fil des jours, ils ont été rejoints par
plusieurs organisations.
Les médecins à diplôme étranger de
la FPS, s'estimant particulièrement
mal lotis en matière de retraite, sont désormais de la partie pour la seule
journée du 16 octobre. La FPS
explique que les praticiens diplômés hors de l'Union européenne sont
doublement pénalisés dans ce domaine : à
la détérioration des pensions liée à la réforme globale de l'IRCANTEC
s'ajoute, pour eux, une entrée en fonction tardive qui, logiquement, signifie
de petites retraites.
Les urgentistes de l'AMUF cesseront également le travail les 16 et 17 octobre,
plaçant très haut la barre de leurs exigences puisqu'ils défendent « la
préservation d'un système de retraite par répartition permettant aux PH de
maintenir un taux de remplacement de 75 % après 40 années de cotisation ».
Enfin, les anesthésistes-réanimateurs du SMARNU défendront eux aussi, les 16
et 17 octobre, une retraite qu'ils estiment « amputée à la hache ».
Les responsables syndicaux ont rendez-vous jeudi 1er octobre au ministère pour
évoquer une nouvelle fois les mesures de rattrapage possibles pour la retraite
des PH.
> K. P.
Quotimed.com, le 30/09/2008