Les
PAC en poste doivent remplir la lettre type ci-jointe. Vous la télécharger et
remplir les entre parenthèse [
] selon votre situation. Calculer le déficit
ou votre perte salariale grâce à l’arrêté du 1er avril 1999 en
vous basant sur les sommes perçues et les sommes que vous devriez recevoir en
tant que PH. L’ancienneté de PH ne tient pas compte des années FFI, mais
prend en compte en entier les années assistant (spécialiste ou généraliste)
et pour les attachées à hauteur de 6 vacations/ semaine (soit un mi-temps).
Des
pièces à joindre à la lettre sont une fiche individuelle, le 1er
contrat avec l’hôpital, l’arrêté ministériel de nomination et un tableau
comme ci-joint expliquant votre perte salariale.
Une
copie doit être envoyée au SNPAC, en spécifiant Commission Salariale SNPAC.
Plus
nous serons nombreux à le faire, plus notre procédure a des chances
d’aboutir.
Dr
N SADEG
Vice-Président
Tableau perte salariale Dr BALDE
Dates de fonction en qualité de Praticien Adjoint
Contractuel |
Praticien
Adjoint Contractuel avec le niveau et les sommes perçues en FF brutes |
Praticien Hospitalier avec niveau correspondant
avec sommes devraient être perçues en FF brutes |
Perte salariale en FF brute |
||
Mois année à Mois année Mois année à Mois année Etc… |
Niveau X Niveau Y |
A C |
Niveau X’ Niveau Y’ |
B D |
A- B C- D TOTAL (A-B) + (C-D) +
etc |
127
rue de Grenelle
N.Réf. : SNPAC – Dr [
Votre nom et prénom ]
LETTRE RECOMMANDEE AVEC AR |
Madame La Ministre,
En préalable, j’ai l’honneur d’exposer les faits
suivants.
J’ai été bénéficiaire en date [insérer la date de votre réussite au PAC porté sur
l’arrêté], par le Ministre du Travail et des Affaires Sociales
d’une déclaration d’inscription sur une liste d’aptitude à exercer les
fonctions de praticien adjoint contractuel dans la spécialité [nommer votre spécialité].
En effet, j’ai passé avec succès les épreuves
nationales d’aptitude à la fonction adjoint contractuel dans la spécialité [nommer votre spécialité].
A la date du [insérer
la date de votre 1er contrat avec votre hôpital], j’ai signé avec le Centre hospitalier [nom de l’hôpital et son adresse], un contrat de Praticien Adjoint Contractuel.
Aux termes de ce contrat, j’ai été recruté à plein
temps [ou mi-temps]
en qualité de [nommer votre spécialité].
Mon engagement deviendra définitif après une période définitive de deux
mois.
Suivant arrêté en date du [insérer
la date porté sur l’arrêté de votre nomination en tant que PAC], notifié par le Ministre de l’Emploi et de la
Solidarité à la même date, j’ai été autorisé à exercer la profession de
médecin [ou de pharmacien]
en qualité de praticien adjoint contractuel dans la [nommer votre discipline et votre spécialité] au Centre hospitalier
[nom de l’hôpital et son adresse] dans les conditions prévues au contrat de travail et
sous réserve de mon inscription au tableau de l’Ordre des Médecins [ou des Pharmaciens].
C’est dans ces conditions que j’ai commencé à
exercer mes fonctions à la date du [insérer la date de votre 1er contrat avec
votre hôpital].
Compte tenu de mon expérience, de mes diplômes, et de
mes qualifications, je pourrais, abstraction faite des obstacles légaux,
occuper des fonctions de Praticien Adjoint Contractuel dans le service [nommer votre Service].
Nul ne peut contester sérieusement qu’il existe une équivalence
stricte entre les missions effectuées par moi et celles que pourrait effectuer
un praticien hospitalier.
Seule la différence de statut strictement et uniquement
juridique entraîne une qualification juridique différente mais surtout une rémunération
différente.
Il s’ensuit pour moi un « déficit » de rémunération
si l’on compare ma situation avec celle, équivalente d’un praticien
hospitalier.
Le cumul arrêté à ce jour, s’élève à un montant de
[calculer votre déficit grâce au tableau des déficits
PAC-PH]
Vous trouverez en annexe un tableau faisant apparaître
année par année, à compter du [insérer la date de votre 1er contrat avec
votre hôpital] les rémunérations effectivement perçues et celles que
j’aurais pu percevoir si j’étais praticien hospitalier, ce à quoi je
pourrais prétendre eu égard encore une fois à mes qualifications et mon expérience
si les textes applicables en l’état ne faisaient obstacle à une telle désignation.
Ainsi, il apparaît que je me trouve dans une situation
d’inégalité professionnelle.
Cette inégalité se caractérise par une différence de rémunération
substantielle.
Cette inégalité professionnelle est radicalement
contraire à deux principes fondamentaux de notre système juridique.
1.
LE
PRINCIPE D’EGALITE DEVANT LA LOI ET LES CHARGES PUBLIQUES.
Ce principe est énoncé au préambule de la Constitution
de 1958. Or, il est constant que les dispositions du préambule régissent
l’administration et s’imposent aux juges (CE Ass. 28 janvier 1972,
Conseil Transitoire de la Faculté des Lettres de Paris, p.86, AJ 1972, p.90. D.
Labetoulle et P. Cabanes, JCP 1973, n° 17296, note J. Chevallier)
A propos de ces décisions, le Professeur René CHAPUS
expose : « contrairement à une erreur souvent commise et procédant
d’une prudence excessive, les décisions précitées signifient que le préambule
a force de loi constitutionnelle dans la totalité de ses dispositions ». (René CHAPUS Droit Administratif Général – Tome 1 –
5ème édition – MONTCHRESTIEN).
Ce principe d’égalité s’entend d’une manière générale,
devant la loi et plus particulièrement devant les charges publiques. Or, en
l'espèce, je me vois appliquer un traitement inégalitaire tant devant la loi
que devant les charges publiques dans la mesure où j’exerce ma mission au
sein de l’Assistance Publique.
2.
LE
PRINCIPE DE NON-DISCRIMINATION.
Ce principe non moins fondamental s’énonce en un
aphorisme élémentaire : « A travail égal, un salaire égal ».
Ma situation ci avant exposée illustre pratiquement comme
un cas d’école la violation flagrante dudit principe.
Tout en exerçant pleinement, sans exclusivité et à la
satisfaction tant du public, des patients que de l’administration, des
fonctions équivalentes à celles du praticien hospitalier dans ma spécialité,
je reçois une rémunération bien moindre.
C’est la raison pour laquelle, je sollicite que vous décidiez
de m’attribuer la somme [mettre la somme déficit calculée] et ce, dans le but de mettre ma situation personnelle et
individuelle en conformité avec les principes juridiques applicables dans notre
pays.
Dans le cas où vous estimeriez ne pas pouvoir faire droit
à la présente demande, je vous prie de bien vouloir considérer celle-ci comme
le premier acte de procédure qui serait éventuellement intentée devant la
juridiction compétente.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre, à
l’expression de mes sentiments respectueux et dévoués.
P.J. :
1.
Fiche individuelle d’Etat Civil
2.
Contrat de praticien adjoint contractuel avec l’établissement dans lequel
j’exerce
3.
Arrêté du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité autorisant à
exercer ma profession en tant que PAC
4.
Un tableau justifiant la perte de rémunération.