Le SNPAC a été reçu au Ministère le 21 fev 2000

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Communiqué de presse de SNPAC

Le mot du president

Le Quotidien du Medecin du 14 Fevrier 2000

Le Quotidien du Médecin du 23 Fevrier 2000

Le Soutien des collegues

La Baisse de rémunération des Praticiens à diplôme étranger est inacceptable. 



EXIGEONS L'ABROGATION DE LA CIRCULAIRE DU 27 JANVIER 2000! 

Cher(e)s collègues, 

Par arrêté du 27 janvier 2000, signé de la direction des hôpitaux, donc du 
Ministère de la santé, la rémunération des praticiens à diplôme étranger 
est revue à la baisse. 
Tandis que les attachés et assistants à diplôme français européen sont 
rémunérés à 1500 francs la garde, les attachés et assistants à diplôme 
étranger vont désormais être rémunérés à 1000 francs la garde! 
Tout le monde sait que les praticiens associés ne sont autres chose que 
des praticiens à diplôme étranger.C'est-à-dire des PAC sans poste, et 
des attachés ou assistants associés non PAC. 
Il est évident que le SNPAC ne peut accepter ou tolérer une telle 
provocation qui va à contre courant de la volonté prônée par les 
pouvoirs publics d'intégrer ces praticiens. 
Nos récents acquis,arrachés au prix d'une lutte acharnée, sont 
clairement remis en cause: c'est humiliant, déshonorant, et 
incompréhensible.Je ne trouve pas le mot juste pour qualifier mon 
émotion:je suis profondément déçu. 
Cette mesure discriminatoire démontre encore une fois, l'incohérence de 
la politique ministérielle, en matière d'intégration des praticiens à 
diplôme étranger.Le gouvernement va t-il reculer devant les multiples 
pressions corporatistes et nous désigner comme le bouc émissaire ou le 
souffre douleur d'un système de soins déjà très malade? 
Mais rappelons-nous que nous sommes maintenant mieux organisés et plus 
combatifs.Nous sommes prêts à retourner à la bataille pour défendre nos 
maigres droits.Je crois qu'il faut exiger d'avoir une réunion avec notre 
ministre de tutelle dans les meilleurs délais:la seule solution est 
d'exiger avec fermeté l'abrogation pure et simple de cet arrêté 
ministériel.Quitte à organiser une campagne médiatique pour dénoncer 
publiquement cette nouvelle injustice et nous préparer à des journées 
d'actions d'envergure. 
Le président du SNPAC, le Dr TAWIL, qui m'a déjà fait part de son 
indignation va très bientôt s'exprimer sur cette question.Le président 
nous dira très prochainement,qu'elle va être la réaction du SNPAC. 
En attendant, je vous demande de rester extrêmement mobilisés et d'être 
prêts à tout moment à répondre aux mots d'ordre qui pourraient provenir 
du bureau national et de la représentation nationale.Le devoir de 
solidarité et la dignité nous imposent dès à présent de refuser une 
nouvelle humiliation; Plutôt que de s'isoler dans son coin,chaque PAC 
doit s'efforcer d'alerter son confrère PAC,futur PAC, non PAC voir nos 
collègues à diplôme français. 
Avec mes salutations amicales. 

Le secrétaire général 
Dr M BALDE 


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J.O. Numéro 30 du 5 Février 2000 page 1890 Textes généraux
Ministère de l'emploi et de la solidarité
Arrêté du 27 janvier 2000 relatif aux gardes des attachés associés et des assistants associés NOR : MESH0020301A La ministre de l'emploi et de la solidarité, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie et la secrétaire d'Etat à la santé et à l'action sociale,
Vu le décret no 81-291 du 30 mars 1981 modifié portant statut des attachés et des attachés associés des établissements d'hospitalisation publics, notamment son article 21 ;
Vu le décret no 82-634 du 8 juillet 1982 relatif à la prise en compte des rémunérations des praticiens, à la tarification des consultations externes et au contrôle de l'activité médicale hospitalière dans les hôpitaux publics autres que les hôpitaux locaux et dans les établissements privés à but non lucratif participant au service public hospitalier ;
Vu le décret no 87-788 du 28 septembre 1987 relatif aux assistants des hôpitaux, et notamment son article 11 (2o) ;
Vu l'arrêté du 4 mai 1988 portant application de l'article 11 (2o) du décret no 87-788 du 28 septembre 1987 relatif aux assistants des hôpitaux et relatif aux conditions dans lesquelles les assistants des hôpitaux et les assistants associés peuvent être indemnisés pour leur collaboration au service de gardes et astreintes,
Arrêtent :

Art. 1er. - Les attachés associés et les assistants associés peuvent être appelés, en tant que de besoin, à collaborer au service de garde à l'hôpital dans le cadre de leur service d'affectation, en appui des gardes ou des astreintes à domicile effectuées par les personnels médicaux du service statutairement habilités à participer au service de gardes et sous leur responsabilité.

Art. 2. - Les gardes peuvent donner lieu à récupération ou, le cas échéant, à indemnisation dans les conditions et limites fixées ci-après :
I. - Récupération : une journée pour une garde ;
II. - Indemnité pour une garde de nuit, de dimanche ou de jour férié : 1 000 F.
En aucun cas le total des indemnités perçues au titre du service de garde par les intéressés ne peut excéder :
- pour quatre semaines : 10 000 F ;
- pour cinq semaines : 12 500 F.

Art. 3. - L'arrêté du 27 janvier 1989 relatif aux gardes des attachés associés est abrogé ainsi que l'article 2 de l'arrêté du 4 mai 1988 susvisé.

Art. 4. - Le directeur des hôpitaux au ministère de l'emploi et de la solidarité est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 janvier 2000.
La ministre de l'emploi et de la solidarité,
Pour la ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur des hôpitaux :

Le sous-directeur
des personnels médicaux hospitaliers,
P. Blémont

Le ministre de l'économie,
des finances et de l'industrie,
Pour le ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
F. Mordacq

La secrétaire d'Etat à la santé
et à l'action sociale,
Pour la secrétaire d'Etat et par délégation :
Par empêchement du directeur des hôpitaux :
Le sous-directeur
des personnels médicaux hospitaliers,
P. Blémont


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